Petit Rapporteur 28/03/2022

EKIDEN

Marathon en relais à 6

LAVAL (53)

Dimanche 27 mars

Pour information, prochains EKIDEN dans la région :

5 sept. Saint NAZAIRE

Avis aux amatrices et aux amateurs.

EKIDEN

Marathon en relais à 6

LAVAL (53)

Dimanche 27 mars

Traditionnel cet EKIDEN de Laval le jour du changement d’heure, la nuit aura été courte.

Après quelques déviations routières (mise ne place par nos adversaires?), nous sommes bien arrivé à bon port sur la Mayenne.

Nous sommes accueillis par un champ de piaf, bien bruyants dans cette fraicheur matinale.

Nous révisons l’ordre de nos relais, que de palabres silencieux pour stabiliser les passages de relais (plutôt d’une ceinture dossard) : Béatrice 5km, Sauveur 10km, Jean Marc 5km, Dominique 10km, Emilie 5km puis Jérémie 7km195.

Quelques bâillements nous font travailler nos zygomatiques.

Le départ approche, Béatrice est à l’échauffement, vous connaissez « déroulage de la cheville, talon fesse, …, accélérations progressives,… » .

Nous ne sommes pas seuls, une autre équipe du RCN est présente, avec elle un objectif bien précis se qualifier pour le championnat de France EKIDEN.

La pression monte, un silence se fait entendre, notre 1^ère de cordée est prête à bondir des starting-blocks.

« Pan » c’est parti, en 2-3 foulées Béatrice franchi le petit pont pour s’engager à droite, puis tout droit, tout droit. Le boulevard longeant la Mayenne est ponctué de beaux « dos d’ânes » qui se font sentir à l’aller et fond « un peu mal » au retour! Après un demi-tour au cordeau, c’est tout droit jusqu’au viaduc. Tout au fond, nouveau demi-tour au frein à main et c’est reparti. Elle court au-dessus de l’eau pour se retrouver sur l’autre rive, longe le kiosque, passe sous le viaduc, puis au détour d’un petit bosquet vire à gauche pour revenir vers la zone du passage de relais.

Sauveur est aux aguets, Béatrice pointe le bout de son nez à la corde. La ceinture dossard change de main, Sauveur passe les vitesses en automatique pour atteindre sa vitesse optimale. Les Km défilent, sa foulée s’allonge dans les descentes,  remets un coup d’accélérateur au franchissement du pont. Son premier tour s’achève. Il attrape le « chouchou » preuve d’un 1^er tour bien réalisé. Avec lui pas facile de savoir si il est frais ou dans le dur, il court en lunette noir et  bouche grande ouverte. Se croît-il dans un CROSS ? Il avance, un regard furtif au photographe. Le viaduc est déjà loin, le 9^ème bien entamé. Un dernier effort, pied au plancher il passe le relais à Jean-Marc.

Ouf ce passage s’est bien passé, pas simple de synchroniser une Ferrari avec une Maserati! Démarrage chrono, œil rivé dessus dès le départ! Même pas le temps de finir ma phrase, que l’homme à la casquette bleue est déjà à mi course, a-t-il eu un regard pour ce viaduc planté là devant lui ? Au bord nous l’encourageons, serait-il un peu fatigué ou gère-t-il sa course ? A son passage, une légère vague se forme sur la Mayenne. Vous savez quelle était son angoisse tout au long de ce 5km, c’était les feux tricolores, il hésitait à passer au rouge!

L’atmosphère est électrique, le travail du passage de relais manque, Dominique doit prendre le relais sans caler, lui plus R8 Cordini des années 70. La ceinture dossard bien sanglée, il engage les vitesses pour prendre son rytme. Un petit signe au photomaton de service, direction l’épingle à cheveux que constitue cette barrière tout au bout là-bas. Son 1^er tour est derrière lui, le chouchou en main. A-t-il présumé de ses forces. Aurait-il oublié un simple calcul mental. Dix kilomètres c’est bien cinq plus cinq ! Cela se confirme les petites rampes d’accès aux ponts franchissant la Mayenne font bien leur travail de sape sur un tel parcours. L’allure est moindre qu’au passage précédent, une dernière relance, il passe la main à Emilie.

Tout sourire, elle ajuste la ceinture dossard. Gère bien sa prise d’allure, en réponse à nos encouragements elle accélère légèrement pour prendre sa vitesse de croisière. Après avoir gouté à la première petite montée, avec maîtrise négocie parfaitement les suivantes. Elle tient bon, est-elle fatiguée ? Toujours souriante, elle aborde le dernier virage. Le finisseur, Jérémie est paré, sa mission: finaliser cet Ekiden. Nous avons choisi un grimpeur, sur ce relais de 7,195km au 6^ème se dresse un « col ».

Emilie en termine et Jérémie galope déjà vers la rive droite de la rivière. Il avance bien, sa foulée est souple et légère, il vole. Devant l’objectif, il est comme une vedette au festival de Canne. Pour son objectif du jour, une surprise lui est réservée. Le voilà de retour sur ce petit pont le guidant cette fois sur la rive gauche. Quelques traces de fatigue sur son visage, ou est-ce le maquillage qui a coulé? Les choses sérieuses vont débuter, pour lui les 5 km passés c’était l’échauffement, une mise en bouche! A toi le grimpeur de jouer, comme ceux du tour de France nous avons pensé à tout, 2 coéquipiers sont là au pied levé pour te porter au bout de notre rêve. Oui, ton cardio va s’élever lui aussi. Que s’est-il passé dans la montée, no savoir (pas de presse la haut). Le temps s’écoule, les secondes défilent. Ouf, ils redescendent à tombeaux ouverts! Toute l’équipe est là, portant Jérémie vers la ligne d’arrivée de notre Ekiden.

En moins de 3h17’, nous sommes tous heureux de ce travail d’équipe. Cette équipe « Cœur de Loire du RCN » n’avait pas objectif de temps, seul « finir et prendre du plaisir » était demandé à chacun.

Pourtant chaque relayeur se prend au « jeu » et donne de lui pour le groupe avec ces forces et faiblesses du moment.  Parfois la force du moment devient notre faiblesse en course, il faut savoir écouter son corps et rester au service du collectif.

Tout au long de cet Ekiden les 2 équipes du RCN se sont encouragées mutuellement, c’était très sympa.

Merci à vous les « Cœur de Loire du RCN ».

Comme d’habitude, après course ils vont refaire la course …

Equipe « Cœur de Loire du RCN » en 3h16’53’’  35^ème/20^ème Homme (avec 2 Filles !)

La 1^ère de cordée  

La Ferrari

     La Maserati

La R8 Cordini     

Miss Sourire                       

Le grimpeur volant

Les coéquipiers laissant le leader partir

Equipe « RCN 1 » en 2h40’32’’  9^ème/2^ème Master Homme

Qualifiée pour le championnat de France EKIDEN

Bat le record du club avec ce nouveau temps de référence 2h40’32’’

URBAN Trail 14km

RENENS (35)

Dimanche 27 mars

Une édition à l’image du grand succès des précédentes, où le sport est allé à la rencontre du patrimoine rennais en nous ouvrant des lieux inédits que personne n’aurait imaginé pouvoir un jour traverser en courant ! Plusieurs grandes premières cette année avec la traversée de l’Eclozr et le MeM, sans oublier les monuments incontournables, l’Hôtel de Ville, le Parc du Thabor ou encore Les Champs Libres, que nous avions déjà eu le plaisir de découvrir lors de nos précédentes courses et que nous serons heureux de retrouver cette année.

CAFFIER Luc       1h05’32’’             17^ème /1^ème M3

21 ,1km route

Semi marathon

NUAILLE (49)

Dimanche 27 mars

CHAUVIN Julien               1h34’46’’             399^ème/45^ème M1M

Trail de la PIERRE QUI TOURNE

Le FIEF-SAUVIN (49)

Dimanche 26 mars

Au travers d’une course nature du nom du fameux menhir de Bréau, présent sur son parcours et symbole du Trail de la Pierre qui Tourne, nous mettons en avant la vallée de l’Evre et ses coteaux riches en dénivelés et en chemins pédestres.
Réputé comme l’un des plus difficiles de la région avant même la seconde édition, le trail offre son lot de surprises et de beaux paysages aux téméraires qui viennent fouler les sentiers du Fief-Sauvin.

Le menhir de Bréau, appelé aussi Pierre qui tourne du Moulin Neuf ou La Pierre à vinaigre, est un menhir situé au Fief-Sauvin, dans le département français de Maine-et-Loire. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1990 . Le menhir est situé à peu de distance de la rive gauche de l' Èvre. Hauteur: 3,30 m à 3,50 m

Trail 87km

GASTINEAU Gwenaël   39^ème /5^ème M2H   en 10h14’38’’ soit 8,49km/h

Trail 35km

DRONNEAU Daniel         329^ème /2^ème M6H   en 5h16’25’’ soit 6,83km/h

PETITEAU Delphine        330^ème 92^ème M2F   en 5h16’26’’ soit 6,83km/h

PLOTEAU Olivier              331^ème /60^ème M2H   en 5h16’26’’ soit 6,83km/h

PLOTEAU Céline            332^ème /10^ème M2F   en 5h16’26’’ soit 6,83km/h

Une course en groupe pour la préparation de leur objectif estival.

Reportage de Gwen :

Le départ est matinal pour un dimanche matin. Levé à 3H nouvelle heure pour rejoindre le Fief Sauvin, récupérer le dossard puis s'aligner au départ. Plus de 200 fadas sont au départ. La température est fraîche mais ça va s'améliorer. Le départ est donné et les premiers 10km sont roulants. Un passage par un oppidum gallo-romain et je commence à entrer dans le vif, succession de collines dans la vallée de l'Evre. Un passage par la pierre qui tourne et je continu les ascensions et descentes. Le soleil se lève et vers 7h30, j' observe la beauté du paysage de bocage des Mauges. Certaines montées et descentes deviennent plus techniques avec des pourcentages >30%. Je traverse beaucoup de champs en espérant ne pas y laisser une cheville. Sur le parcours, je mettrai plusieurs fois les pieds dans l'eau et notamment dans un tunnel transformé pour l'occasion en discothèque. Après la fraîcheur du matin, le soleil a bien réchauffé voir un peu trop. Je continue Jusqu'à la Chapelle St Florent où j'ai une vue magnifique sur la vallée de la Loire et St Florent Le Vieil.
De nouveau le parcours est plus roulant avant de récuperer les bords de l'Evre: pas de mal de routes, de champs, de sentiers forrestiers avant de rejoindre l'arrivée par une succession de montées et de descentes sur les 10 derniers Km. Belle ambiance à l'arrivée comme au départ. L'organisation est au top, le parcours bien balisé.les bénévoles ont été super, les ravitos bien pourvus et suffisants. Un trail pas si facile mais que je recommande ( uniquement avec le soleil...)